Agro-écologie

ASFADDI est persuadée que les pratiques agroécologiques sont indispensables pour atteindre la souveraieneté alimentaire.

Au niveau de la population rurale, soutenir les projets de développement durable mettant un accent particulier sur l’agroécologie pour la souveraineté alimentaire, est une priorité pour notre association.

Pour les pays du Sud, particulièrement d’Afrique, tous nos programmes s’intéressent à la participation des femmes, car celles-ci sont des partenaires clés pour le développement du continent noir. Dans l’ensemble, ASFADDI doit aider ses partenaires à plus d’imagination dans la conceptualisation de leurs projets, dans la valorisation et l’exploitation des ressources naturelles.

Promouvoir la souveraineté alimentaire revient à s’assurer d’abord que les communautés encadrées ne vivent pas dans l’insécurité alimentaire qui peut les conduire à se nourrir de n’importe quoi pour vaincre la faim. Ensuite, cet objectif exige la disponibilité des moyens (matériels, financiers et un savoir-faire) dont les communautés ont encore besoin.

En plus des techniques modernes de culture et de zootechnie, la production agricole et animale dépend aussi du climat et des sols, des traitements phytosanitaires, des variétés et des espèces choisies (améliorées et adaptées aux conditions écologiques d’une région. ASFADDI grâce à son équipe de professionnels dans différents domaines, se propose de faire de ces éléments des préalables à tout objectif de souveraineté alimentaire.

C’est donc dans cet esprit que ASFADDI compte s’engager à promouvoir huit principes dans ses activités et projets «  :
> donner la priorité à l’agriculture familiale et à la production agricole locale ;
> reconnaître les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans ces mêmes zones rurales ;
> reconnaître le droit d’accès aux ressources naturelles, en particulier à la terre, à l’eau et aux semences.
> soutenir la participation des populations à la définition des politiques agricoles ;
> mener le plaidoyer pour défendre les intérêts des producteurs et surtout avoir leur libre participation à toutes les décisions qui les concernent;
> promouvoir des prix agricoles tenant compte des coûts de production ;
> soutenir l’accès universel à une alimentation saine et diversifiée »
L’action d’ASFADDI s’inscrit dans les ODD1 (Pas de pauvreté), l’ODD 2 (Faim zéro), l’ODD 12 (Consommation et production et responsables), l’ODD 13 (Lutte contre les changements climatiques) et l’ODD 15 (Vie terrestre).

Le passage d’une agriculture de subsistance à celle qui produit l’excédent pour la commercialisation nécessite une redéfinition des paradigmes de production agricoles, une profonde réflexion sur les besoins de spécialisation des producteurs, les moyens de transport, de stockage et de transformation des produits pour donner une plus-value.

Cependant, la transformation nécessite une meilleure gestion des énergies renouvelables et de la vente subséquente des productions à d’autres individus localisés en majeure partie dans d’autres zones géographiques – a deux causes fondamentales

Dans cette optique, des ONG travaillent dans le domaine de la souveraineté alimentaire, et dans certains cas collaborent avec des syndicats et organisations paysannes.
ASFADDI trouve cela important d’aider ses partenaires à analyser cette situation afin d’améliorer la collaboration entre les différents acteurs et institutions et ainsi rendre plus efficaces l’appui au développement rural et le renforcement du pouvoir social de la population rurale.

Grâce aux pratiques agroécologiques, il sera possible de restaurer les écosystèmes dans la plupart des pays africains où la flore et la faune cynégétique sont régulièrement menacés. Il en va de même pour les sols cultivés sans repos, sans fumier et soumis aux menaces d’érosion tant éolienne que de pluies. Des activités de restauration, d’enrichissement et de protection seront nécessaires. Dans ce cadre, ASFADDI veut en faire son combat en s’engageant d’avantage dans les activités de LAE, de reboisement, de mise en place d’autres mécanismes et outils de protection, pouvant à long terme influer sur les changements climatiques.

Aucours de l’histoire de l’agriculture, il semble évident que nos ancètres ont sans doute cultivé autant de terrain que leurs forces leur ont permis, car le terrain était vaste et les moyens rudumentaires sur de très vastes superficies pour leur propre subsistance. Aujourd’hui cette économie de substance est de moins en moins pratique, car la population a tellement augmenté et plusieurs personnes n’ayant pas de terres, mais devant se nourrir et/ou travailler pour les autres afin d’avoir les moyens de couvrir les autres besoins tel que le logement, les habit, l’éducation, la santé, les infrastructures etc.

Mais en fin, la souveraineté alimentaire a comme pilier fondamental le droit de chaque pays et chaque peuple à définir ses propres politiques agricoles et alimentaires. La souveraineté alimentaire repose sur les concepts des droits économiques et sociaux, qui incluent le droit à une alimentation correcte, le droit des populations rurales à l’accès à la terre, le « droit de produire », qui s’exprime fréquemment par des réformes agraires. Le concept inclut également des considérations sur le contrôle du territoire, les marchés locaux, la biodiversité, l’autonomie, la coopération, la dette, la santé, et d’autres thèmes en relation avec la capacité de produire localement des aliments. 

Pour ASFADDI, le développement rural, la réduction de la pauvreté et la protection de l’environnement, constituent des axes importants de la coopération internationale. La garantie d’une alimentation de qualité à la population par une production agricole durable et la défense des conditions de vie dignes pour les couches les plus pauvres de la population, particulièrement dans les zones rurales, sont des conditions nécessaires, si l’on veut éviter un appauvrissement grandissant et la migration vers les villes qui lui est liée. Dans cette optique, des ONG comme ASFADDI, travaillent dans le domaine de la souveraineté alimentaire et dans certains cas, collaborent avec des syndicats et organisations paysannes (dans notre cas, les coopératives, les syndicats étant encore au stade embryonnaire). Cependant, trop souvent, le travail de coopération internationale et celui des organisations paysannes s’ignorent mutuellement, allant parfois jusqu’au développement de dynamiques de compétition ou de conflit entre ces niveaux institutionnels. Cette absence de collaboration et de coordination a souvent comme incidences des difficultés et des retards dans la réalisation des objectifs proposés, ce qui à moyen terme, signifie l’affaiblissement de la population bénéficiaire.

L’intégration de toutes ces actions dans la durabilité des systèmes économiques, politiques, écologiques et environnementaux, est indispensable.

Il est donc de la plus grande importance pour le travail de coopération, d’analyser cette situation afin d’améliorer la collaboration entre les différents acteurs et institutions et ainsi rendre plus efficace l’appui au développement rural et le renforcement du pouvoir social de la population rurale. Le travail se centrera donc sur la recherche de synergie et d’articulation de la coopération internationale avec les mouvements paysans qui dans leur travail national et local, militent pour la souveraineté alimentaire.

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